3 pistes pour surmonter un échec

Examen raté, échec amoureux, accident de parcours… qui n’a pas expérimenté de ratages au cours de son existence ? Des moments désagréables, voire très difficiles à vivre selon les cas. Pourtant, quelque part, lorsqu’on s’y penche de plus près, ces épisodes peuvent se révéler être de véritables leviers pour mieux avancer.

Surmonter un échec

1. Voir l’échec autrement

Prenez un maximum de hauteur sur votre situation. Puis demandez-vous : “Au fond, est-ce qu’à exactement tous points de vue, ce que j’appelle ici “un échec” en est véritablement, totalement un ?” A certains niveaux probablement que oui bien sûr, d’où ce goût amer dans votre bouche. Mais à d’autres, que constatez-vous de potentiellement “intéressant” ?
Henry Ford affirme qu’“Échouer, c’est avoir la possibilité de recommencer de manière plus intelligente. Et effectivement, le succès peut s’accomplir dans certains cas grâce à des échecs préalables. De quoi rendre sa saveur d’autant plus appréciable, même.
C’est parce que nous croyons que l’échec nous délivre une réponse sur ce que nous sommes que nous le vivons mal. Voir l’échec autrement, c’est penser qu’il nous pose une question sur ce que nous pourrions devenir, soutient Charles Pépin dans son très intéressant essai Les Vertus de l’échec.
Quelques questions pour aller plus loin, justement. Et si au fond, c’était l’adversité qui vous permettait réellement de vous construire ? Et si derrière vos erreurs se cachaient vos véritables apprentissages ? Et si tous ces échecs tellement cuisants qu’ils aboutissent à une crise donnaient en réalité naissance à des voies nouvelles ? Saviez-vous justement qu’en chinois, le mot “crise” signifie à la fois “danger” et “opportunité” ?
De la même manière, tout échec contient en lui-même, à certains niveaux, un versant positif. Et si la vraie clé du succès finalement, c’était d’accueillir tous les possibles de l’échec ?

2. Agir sur ce qui dépend de soi

Une fois, donc, que vous vous êtes ouvert à tous les possibles de l’échec, posez-vous une autre question importante : que voulez-vous faire maintenant de cet échec ?
Vous ne pouvez pas réécrire le passé mais, partant de là où vous en êtes, il vous est à présent possible d’orienter l’histoire d’une nouvelle manière. C’est-à-dire ? En intégrant des éléments de la philosophie stoïcienne, comme le propose notamment Charles Pépin. Et ainsi accepter la situation telle qu’elle est, en acceptant à la fois ce qui dépend de vous et ce qui ne dépend pas de vous dans votre situation.
Une fois ces éléments clairement identifiés, focalisez-vous sur ce qui dépend de vous et demandez-vous concrètement ce sur quoi vous choisissez d’agir (nouvel état d’esprit, nouvelles habitudes, etc). C’est de cette manière que vous allez réellement reprendre le pouvoir sur votre vie. C’est votre responsabilité, et celle de personne d’autre. C’est ce qui vous permet véritablement de sortir de la position de “victime”, ce rôle qu’il est normal d’endosser dans certaines situations de la vie, mais qui devient par moments trop “limité”. Plutôt que de se dire sans cesse “C’est la faute de X/Y/Z…”, autant élargir le champ des possibles et faire ses propres choix.

3. Transformer positivement la situation

Lorsqu’on vit un échec, on peut avoir tendance à se dire que l’on n’a pas de chance. Or il est possible à tous d’améliorer son potentiel de chance. Dans son très instructif ouvrage Comment mettre la chance de votre côté, le psychologue Richard Wiseman analyse les mécanismes derrière cette notion. De toutes ses années de recherches et d’expériences ressortent 4 grands principes pour accroître le “capital chance” de chacun. Parmi ceux-ci : transformer la malchance en opportunité, via 4 stratégies.
> Voir l’aspect positif de la situation. Imaginer comment les choses auraient pu être pires pour réaliser sa chance. Ainsi, selon certaines recherches, les médaillés de bronze seraient plus heureux que les médaillés d’argent, car les gagnants d’une médaille de bronze focalisent généralement plus sur le fait qu’ils auraient pu ne pas avoir de médaille du tout, alors que les argentés ont plutôt tendance à se dire qu’ils auraient pu décrocher l’or.
> Être convaincu que, à plus long terme, ce malheur débouchera sur quelque chose de positif. Pour s’en persuader, chercher des exemples d’événements malheureux dans sa vie qui en fin de compte ont ouvert la voie à la chance. Par exemple, Richard Wiseman, qui est également magicien, s’est un jour fait voler des affaires très précieuses pour ses tours de magie. Rétrospectivement, cet épisode a été pour lui une des plus grandes chances dans sa carrière de magicien, car il l’a forcé à réinventer son spectacle, qui est devenu meilleur qu’avant. Il l’a aussi obligé à créer deux nouveaux tours pour lesquels il a été ensuite primé.
> Ne pas s’attarder sur le malheur. Alors que ruminer sa malchance et porter son attention sur le négatif renforce la présence du négatif en soi en affectant sa mémoire, sa vision du monde et son humeur, choisir de focaliser sur le positif provoque l’effet inverse et crée un cercle vertueux. Alors, sur quoi préférez-vous vous concentrer ? 😉
> Prendre des mesures constructives pour éviter la malchance à l’avenir. Pour ce faire, persévérer, apprendre de la situation et utiliser sa créativité pour imaginer des solutions alternatives et ainsi mieux rebondir. Peut-être qu’avoir raté 4 entretiens d’embauche permet de savoir comment mieux faire les choses pour la prochaine fois, par exemple.
Autant de raisons de croire aux bienfaits potentiels de l’échec.

Aller plus loin

– Certains d’entre vous se disent peut-être à présent “Plus facile à dire qu’à faire…”. D’où l’intérêt d’être accompagné si besoin en séance pour vous aider à mieux franchir les étapes qui se présentent sur votre parcours. En fonction de là où vous en êtes spécifiquement, je peux vous proposer un coaching personnalisé avec la sophrologie, l’hypnose et/ou l’EFT. Au plaisir de vous aider à réussir au mieux vos échecs. 🙂
– À découvrir également : mon livre Étendez votre zone de confort, mon coffret Mes cartes Zen et ma chaîne YouTube.