Articles autour de thématiques bien-être basés sur des techniques corps-esprit : sophrologie, hypnose, EFT, PNL, EMDR et ses dérivés, cohérence cardiaque, méditation, etc.

Zone de confort

Comment agrandir sa zone de confort

Pour saisir de nouvelles opportunités, on entend régulièrement dire qu’il faut “sortir de sa zone de confort”. Et s’il s’agissait plutôt d’étendre cette fameuse zone ?

Zone de confort

Zone de confort… ou d’inconfort ?

En réalité, ce qu’on appelle la “zone de confort” n’est pas un espace 100 % confortable. C’est une zone qui nous rassure et qui nous limite à la fois, plutôt une “zone de sécurité”. C’est le lieu de nos habitudes, bonnes ou mauvaises, donc en partie de ce qui nous convient et en partie de ce qui ne nous convient pas.
Alors pourquoi est-ce que certaines choses qui ne nous conviennent pas (ou plus) se situent-elles dans notre zone de confort ? Tout simplement parce que toute chose qui nous est connue, qu’elle soit positive ou négative, nous rassure généralement plus que l’inconnu, même si nous savons que cet inconnu est potentiellement meilleur pour nous.
C’est la raison pour laquelle une partie de nous peut parfois résister au changement. Or ce quelque chose qui cherche à nous protéger nous empêche paradoxalement de nous sentir mieux… donc pour avancer, posez-vous les questions suivantes :
> Et si finalement le plus grand des dangers était de ne jamais rien risquer ?
> Pourquoi ne pas explorer d’autres possibles tout en gardant une marge de sécurité ?

La stratégie des petits pas

Tout voyage, toute randonnée, toute escalade de montagne, commence toujours par quelques premiers pas, avant que ne s’enchaînent tous les suivants. Il en va de même pour le changement. Alors pour commencer à élargir pas à pas votre zone de confort, faites cet exercice très simple :
> 1ère étape : modifiez pendant quelques jours certaines petites habitudes “neutres” que vous avez. Par exemple, prenez un trajet différent pour aller au travail, goûtez un nouveau plat, essayez une nouvelle activité… et laissez ainsi votre cerveau tester les effets de l’exploration de l’inconnu, faire des découvertes, se défaire par petites touches de certains conditionnements… et ainsi, finalement, faire grandir progressivement en lui le spectre du connu et donc du rassurant.
> 2e étape : pour continuer à “muscler” votre cerveau, fixez-vous les jours d’après quelques petits défis en lien avec quelque chose de motivant pour vous. Des petits pas qui vous semblent à chaque fois réalistes et atteignables. Par exemple, si votre objectif final est d’être plus à l’aise pour parler en public, commencez par vous fixer comme but dans votre quotidien de sourire à un passager dans le bus, puis un autre jour de dire bonjour à quelqu’un, etc. Tout doucement, à votre rythme, allez chaque jour un tout petit peu plus loin… tout comme un sport, avec l’entraînement, votre corps et votre esprit s’habitueront à ces petits changements qui deviendront de plus en plus faciles à effectuer.

Agir face à d’éventuelles peurs

Parfois, certaines étapes du chemin peuvent vous sembler moins évidentes que d’autres, et générer une peur. Comment y faire face ?
> Devenez quelques instants “spectateur” de cette peur et demandez-vous à quelle type de peur vous avez affaire. Distinguez s’il s’agit d’une peur “instinctive” ou “irrationnelle”. Dans le premier cas, cette peur est liée à votre instinct de survie, elle vous informe d’un réel danger et peut tout à fait vous être utile. Dans le second cas, cette peur vous renvoie à des résonances personnelles (un souvenir qui vous affecte encore, une croyance limitante, un scénario totalement imaginaire sur ce qui pourrait se passer, etc), or cette partie-là de la peur est modulable.
> Vous pouvez ainsi travailler sur la partie “irrationnelle” de la peur, soit seul, soit accompagné. Il arrive d’entendre que derrière cette sorte de peur se trouve tout ce que l’on désire. Ou encore que pour la dépasser, le véritable moyen est de la traverser (alors qu’en l’évitant… on ne fait que l’entretenir). Autant de motivations pour aller de l’avant. Alors au choix : soit seul, vous osez traverser cette peur en agissant du mieux que vous pouvez, éventuellement en vous aidant d’outils tels que l’auto-hypnose, la sophrologie ou l’EFT, soit accompagné, vous explorez les différents aspects de cette peur afin de mieux l’apprivoiser et de vous en libérer.

Être paré pour l’imprévu

Lorsqu’on “défige” ce qui était “figé” en soi et dans sa vie, on ouvre le champ des possibles. Celui-ci étant très vaste, autant cultiver l’adaptabilité.
> Élément essentiel à prendre en compte : en toute situation (que l’on ait ou non décidé de changer) la seule certitude que l’on puisse avoir est que tout est incertain, comme le rappelle notamment Susan Jeffers dans Embracing Uncertainty (La Vie à bras-le-corps). Une fois ce message réellement accepté, son côté libérateur peut alors véritablement prendre toute sa place : à vous de choisir votre attitude par rapport à l’incertitude à chaque stade de votre parcours. Optez ainsi pour une approche réaliste telle que celle de prendre une direction puis de vous laisser surprendre par le chemin.
> Pour étendre au mieux votre zone de confort, posez-vous à chaque étape de votre trajet la question “magique” suivante : “Qu’est-ce que cela m’apprend ?”. Enrichissez-vous ainsi de chacune de vos découvertes. Permettez-vous de grandir grâce au sens que vous choisissez de donner à vos expériences, y compris celles vécues comme un échec. [Reportez-vous si besoin à mon article “3 clés pour surmonter un échec”]
> Vérifiez également où vous en êtes par rapport au cas de figure suivant : si ça se passe bien pour vous, êtes-vous prêt à bien le vivre ? Puis travaillez si nécessaire les éventuelles problématiques que vous pourriez identifier (peur de la réussite, croyance limitative, etc). Étendez ainsi votre zone de confort au domaine de la réussite. 🙂

Prendre des directions toujours plus favorables

Pour aller plus loin en mettant un maximum de chances de votre côté, fiez-vous par exemple aux recherches de Richard Wiseman sur la chance et cultivez notamment la croyance (utile) que vous avancez vers la réussite en vous appuyant sur les 3 points suivants :
> Attendez-vous à ce que la chance vous sourie. Les prophéties auto-réalisantes influencent en effet notre réalité. Notre cerveau va avoir tendance à aller chercher confirmation de ce à quoi nous croyons.
> Essayez même quand les chances de succès sont faibles, et persévérez. Exemple parlant : même si les probabilités de gagner au Loto sont minces, il est essentiel de participer pour y arriver.
> Attendez-vous à ce que vos interactions avec les autres soient fructueuses. Encore une fois, les prophéties auto-réalisantes ont un impact sur ce qu’il se passe. Ainsi, si on s’attend à rencontrer une personne intéressante, on va focaliser sur tous les aspects intéressants de la personne.

Votre véritable zone de confort en somme ? Celle constituée par toute la richesse de vos apprentissages.

>> Cet article existe désormais en livre ! Apprenez à avancer au mieux dans votre zone de confort personnelle avec mon guide pratique Étendez votre zone de confort (Disponible en librairie et sur Internet). Découvrez aussi mon coffret Mes cartes Zen.

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Surmonter un échec

3 pistes pour surmonter un échec

Examen raté, échec amoureux, accident de parcours… qui n’a pas expérimenté de ratages au cours de son existence ? Des moments désagréables, voire très difficiles à vivre selon les cas. Pourtant, quelque part, lorsqu’on s’y penche de plus près, ces épisodes peuvent se révéler être de véritables leviers pour mieux avancer.

Surmonter un échec

1. Voir l’échec autrement

Prenez un maximum de hauteur sur votre situation. Puis demandez-vous : “Au fond, est-ce qu’à exactement tous points de vue, ce que j’appelle ici “un échec” en est véritablement, totalement un ?” A certains niveaux probablement que oui bien sûr, d’où ce goût amer dans votre bouche. Mais à d’autres, que constatez-vous de potentiellement “intéressant” ?
Henry Ford affirme qu’“Échouer, c’est avoir la possibilité de recommencer de manière plus intelligente. Et effectivement, le succès peut s’accomplir dans certains cas grâce à des échecs préalables. De quoi rendre sa saveur d’autant plus appréciable, même.
C’est parce que nous croyons que l’échec nous délivre une réponse sur ce que nous sommes que nous le vivons mal. Voir l’échec autrement, c’est penser qu’il nous pose une question sur ce que nous pourrions devenir, soutient Charles Pépin dans son très intéressant essai Les Vertus de l’échec.
Quelques questions pour aller plus loin, justement. Et si au fond, c’était l’adversité qui vous permettait réellement de vous construire ? Et si derrière vos erreurs se cachaient vos véritables apprentissages ? Et si tous ces échecs tellement cuisants qu’ils aboutissent à une crise donnaient en réalité naissance à des voies nouvelles ? Saviez-vous justement qu’en chinois, le mot “crise” signifie à la fois “danger” et “opportunité” ?
De la même manière, tout échec contient en lui-même, à certains niveaux, un versant positif. Et si la vraie clé du succès finalement, c’était d’accueillir tous les possibles de l’échec ?

2. Agir sur ce qui dépend de soi

Une fois, donc, que vous vous êtes ouvert à tous les possibles de l’échec, posez-vous une autre question importante : que voulez-vous faire maintenant de cet échec ?
Vous ne pouvez pas réécrire le passé mais, partant de là où vous en êtes, il vous est à présent possible d’orienter l’histoire d’une nouvelle manière. C’est-à-dire ? En intégrant des éléments de la philosophie stoïcienne, comme le propose notamment Charles Pépin. Et ainsi accepter la situation telle qu’elle est, en acceptant à la fois ce qui dépend de vous et ce qui ne dépend pas de vous dans votre situation.
Une fois ces éléments clairement identifiés, focalisez-vous sur ce qui dépend de vous et demandez-vous concrètement ce sur quoi vous choisissez d’agir (nouvel état d’esprit, nouvelles habitudes, etc). C’est de cette manière que vous allez réellement reprendre le pouvoir sur votre vie. C’est votre responsabilité, et celle de personne d’autre. C’est ce qui vous permet véritablement de sortir de la position de “victime”, ce rôle qu’il est normal d’endosser dans certaines situations de la vie, mais qui devient par moments trop “limité”. Plutôt que de se dire sans cesse “C’est la faute de X/Y/Z…”, autant élargir le champ des possibles et faire ses propres choix.

3. Transformer positivement la situation

Lorsqu’on vit un échec, on peut avoir tendance à se dire que l’on n’a pas de chance. Or il est possible à tous d’améliorer son potentiel de chance. Dans son très instructif ouvrage Comment mettre la chance de votre côté, le psychologue Richard Wiseman analyse les mécanismes derrière cette notion. De toutes ses années de recherches et d’expériences ressortent 4 grands principes pour accroître le “capital chance” de chacun. Parmi ceux-ci : transformer la malchance en opportunité, via 4 stratégies.
> Voir l’aspect positif de la situation. Imaginer comment les choses auraient pu être pires pour réaliser sa chance. Ainsi, selon certaines recherches, les médaillés de bronze seraient plus heureux que les médaillés d’argent, car les gagnants d’une médaille de bronze focalisent généralement plus sur le fait qu’ils auraient pu ne pas avoir de médaille du tout, alors que les argentés ont plutôt tendance à se dire qu’ils auraient pu décrocher l’or.
> Être convaincu que, à plus long terme, ce malheur débouchera sur quelque chose de positif. Pour s’en persuader, chercher des exemples d’événements malheureux dans sa vie qui en fin de compte ont ouvert la voie à la chance. Par exemple, Richard Wiseman, qui est également magicien, s’est un jour fait voler des affaires très précieuses pour ses tours de magie. Rétrospectivement, cet épisode a été pour lui une des plus grandes chances dans sa carrière de magicien, car il l’a forcé à réinventer son spectacle, qui est devenu meilleur qu’avant. Il l’a aussi obligé à créer deux nouveaux tours pour lesquels il a été ensuite primé.
> Ne pas s’attarder sur le malheur. Alors que ruminer sa malchance et porter son attention sur le négatif renforce la présence du négatif en soi en affectant sa mémoire, sa vision du monde et son humeur, choisir de focaliser sur le positif provoque l’effet inverse et crée un cercle vertueux. Alors, sur quoi préférez-vous vous concentrer ? 😉
> Prendre des mesures constructives pour éviter la malchance à l’avenir. Pour ce faire, persévérer, apprendre de la situation et utiliser sa créativité pour imaginer des solutions alternatives et ainsi mieux rebondir. Peut-être qu’avoir raté 4 entretiens d’embauche permet de savoir comment mieux faire les choses pour la prochaine fois, par exemple.
Autant de raisons de croire aux bienfaits potentiels de l’échec.

Aller plus loin

– Certains d’entre vous se disent peut-être à présent “Plus facile à dire qu’à faire…”. D’où l’intérêt d’être accompagné si besoin en séance pour vous aider à mieux franchir les étapes qui se présentent sur votre parcours. En fonction de là où vous en êtes spécifiquement, je peux vous proposer un coaching personnalisé avec la sophrologie, l’hypnose et/ou l’EFT. Au plaisir de vous aider à réussir au mieux vos échecs. 🙂
– À découvrir également : mon livre Étendez votre zone de confort, mon coffret Mes cartes Zen et ma chaîne YouTube.

Manipulateurs

Agir face aux manipulateurs

Préparation mentale

Préparation mentale, une clé vers le succès

Sportifs, artistes, cadres, dirigeants… nombreux sont ceux à se tourner vers la préparation mentale. Saviez-vous que l’entraînement de l’esprit pouvait grandement bénéficier au corps ? Tour d’horizon des champs d’application principaux de la préparation mentale, et zoom sur quelques-unes de ses techniques.

Préparation mentale

La préparation mentale : pour qui, pour quoi ?

Pratique de coaching, la préparation mentale propose de faire travailler corps et esprit main dans la main pour favoriser l’atteinte d’un objectif. Par exemple : se préparer à une compétition sportive, un examen, une prise de parole en public, un entretien d’embauche, une intervention médicale, un spectacle, etc. Des objectifs pouvant donc concerner un public extrêmement varié. Parmi les adeptes incontestés de la préparation mentale : les sportifs, dont de grands noms du monde du tennis, du rugby ou encore de l’athlétisme. Un nombre croissant de dirigeants et de managers font eux aussi appel au coaching mental, tout comme de plus en plus particuliers.

Accompagner les problématiques de chacun

Alors concrètement, que peut-on travailler en préparation mentale et comment ?
> Parmi les éléments pouvant être explorés en séance : la gestion des émotions (stress, peurs,  blocages…), l’amélioration de la concentration, le renforcement de la motivation, l’optimisation de la performance (ajustement de gestes sportifs…), l’accroissement de la confiance en soi, ou encore le développement des capacités physiques et mentales (récupération, cicatrisation… en complément du suivi médical).
> Concernant le “comment”, les outils utilisés en préparation mentale incluent de nombreuses techniques psycho-corporelles. Parmi elles : sophrologie, hypnose, EFT, relaxation, visualisation, PNL… Ces techniques vont être adaptées aux besoins précis de chaque personne selon son fonctionnement propre, son objectif et ses problématiques spécifiques.

3 techniques de préparation mentale à découvrir

Curieux d’essayer la préparation mentale par rapport à une situation qui vous préoccupe ? Alors testez par exemple les pratiques proposées ci-dessous. Sachant que, bien entendu, un accompagnement individuel plus ciblé peut favoriser encore davantage vos chances de succès par rapport à votre objectif personnel. Vous pouvez également me contacter si besoin pour un accompagnement plus ciblé.

(1) L’auto-havening, pour vous rassurer

Comment vous apaiser avant ou après un événement source de stress pour vous ? En pratiquant par exemple les mouvements simples proposés par les Techniques de Havening®, mises au point par le Dr Ruden. Vous sont présentées dans la vidéo qui suit 2 manières rapides de vous détendre : (1) grâce à un auto-havening “en direct” face à un moment difficile, (2) grâce à un auto-havening “en différé”, afin de vous rebooster avant une situation cible.

(2) La Sophro-Acceptation Progressive, pour vous programmer mentalement du positif

Pratique issue de la sophrologie, la Sophro-Acceptation Progressive vous invite tout d’abord à vous relaxer puis à vous imaginer vivre l’événement de votre choix dans une réalisation positive, avec toutes vos capacités physiques et mentales de pleinement disponibles. En voici ci-dessous une version audio.

(3) La technique de l’épaule, pour gérer discrètement vos émotions

Alternative rapide et discrète à des méthodes telles que l’EMDR ou l’EFT, la technique de l’épaule peut vous aider à “nettoyer” émotionnellement un problème, à plus ou moins grande échelle selon les cas. Apprenez la marche à suivre pour la pratiquer en vidéo ci-dessous.

N’hésitez pas à vous rapprocher de moi pour toute question concernant un accompagnement plus personnalisé par rapport à votre objectif personnel.

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Arrêter de fumer avec l'hypnose

Arrêter de fumer avec l’hypnose

Comme vous le savez certainement, l’hypnose permet entre autres d’accompagner l’arrêt du tabac. Zoom sur quelques questions que l’on peut se poser avant d’aller en séance, avec des réponses basées sur mon approche de cet objectif.

Arrêter de fumer avec l'hypnose

“Donc je ferme les yeux, vous faites votre truc et c’est bon ?”

Comme j’aimerais pouvoir répondre un grand “ouiiii” à ce genre de question ! 😉 Mais la réalité est quelque peu différente. Comme pour toute autre séance d’hypnose Ericksonienne, vous allez être invité à devenir acteur de votre changement en travaillant sur vous-même… le tout dans un contexte agréable et bienveillant, je vous rassure !

“Alors, vous me allez me dégoûter du tabac, et puis on n’en parle plus ?”

Non, je ne vais pas chercher à vous dégoûter du tabac, car je travaille assez peu sur les symptômes… le fait de fumer étant considéré comme un symptôme de quelque chose (sinon il vous suffirait de dire “J’arrête” pour arrêter). Il est plus utile, pour un changement plus durable, de travailler en profondeur, sur tout ce qu’il peut y avoir pour vous spécifiquement derrière votre symptôme. En séance, nous parlerons donc certainement de tout autre chose que le tabac ! C’est ainsi que nous explorerons les causes possibles de votre symptôme pour mieux le dépasser.

“En combien de séances vais-je arrêter ?”

Vu que l’accompagnement est défini en fonction des problématiques et de l’évolution spécifiques de chacun, je ne peux que vous indiquer une fourchette. Certaines personnes peuvent arrêter en une seule séance, d’autres en 2-3, d’autres en plus, d’autres réduisent le tabac, d’autres encore n’arrêtent pas de fumer mais bénéficient de l’action positive des séances à d’autres niveaux importants dans leur vie. Ma recommandation ? Optez pour au moins 2 séances pour des bénéfices durables et vous faire du bien quoiqu’il advienne.

Parmi les “vraies” questions à vous poser…

… que je vous poserai d’ailleurs probablement en face-à-face :
> “Très consciemment, sur une échelle de 0 à 10, à combien êtes-vous motivé pour arrêter de fumer ?”
Plus vous vous rapprocherez de 10, plus vous serez prêts à réellement travailler l’arrêt du tabac “main dans la main” avec votre inconscient.
> “A partir de maintenant, à chaque fois que vous prendrez une cigarette, demandez-vous à quoi celle-ci vous sert précisément.”
Certains diront par exemple à gérer le stress, combler un manque, etc… tandis que d’autres répondront tout simplement “par habitude” ! Autant de réponses derrière lesquelles se cachent d’intéressants leviers de changement !
> “Tout au fond, pensez-vous des choses telles que : “C’est impossible pour moi d’arrêter, ça fait trop longtemps que je fume”, “La cigarette c’est mon moment de liberté”, “Si je ne fume plus, je ne suis plus moi”, “Mon entourage ne va pas l’accepter”, etc”
… alors c’est que nous pourrons travailler selon votre cas précis sur vos croyances, vos valeurs, votre identité, votre environnement, etc. pour vous permettre d’avancer au mieux vers votre objectif.

Et si la vraie question, en fin de compte, c’était : “comment ça peut être mieux dans votre vie, à différents niveaux, une fois que vous aurez atteint votre objectif ?” 🙂

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CNV

La CNV en 3 questions

Pour améliorer ses relations avec son entourage, au travail tout comme dans le domaine personnel, un outil de communication peut se révéler très utile : la CNV (Communication Non Violente). Zoom sur les points essentiels à connaître pour la pratiquer.

CNV

1. La CNV : pour qui, pour quoi ?

Créée par le psychologue Marshall Rosenberg dans les années 1960/70, la CNV est un processus permettant de s’exprimer de manière à la fois authentique, sincère, bienveillante et pacifique. Son but ? Maintenir des rapports apaisés et désamorcer des conflits. Elle peut s’appliquer à divers contextes : au sein du couple, en entreprise, avec les enfants, entre amis, au niveau communautaire… Une méthode pouvant même aider certaines personnes à s’exprimer sur des sujets qu’elles n’oseraient pas autrement aborder.
La CNV va même jusqu’à représenter un art de vivre avec soi-même et les autres. Parmi ses maîtres mots : privilégier la qualité de la relation avant le résultat. Ainsi, pour Marshall Rosenberg, “le but de la CNV n’est pas d’obtenir ce que nous voulons, mais d’obtenir un lien humain qui permettra à chacun de voir ses besoins satisfaits.” Cette approche permet entre autres effectivement de prendre conscience de ses propres besoins. Une clé importante, au passage, pour mieux se connaître soi-même.

2. Comment pratiquer la CNV ?

Globalement, l’idée de base est de communiquer en disant plutôt “Je” que “Tu” dans le coeur des messages que l’on adresse, afin de ne pas mettre son interlocuteur en accusation, et de rester dans un esprit bienveillant en communiquant de coeur à coeur avec l’autre.
La structure du « langage CNV » se décline en 4 étapes (résumées en “OSBD”) présentées en quelques mots ci-dessous :
1. Observation de faits objectifs, percevables avec les 5 sens dans une situation donnée, pour se défaire de tout jugement ou critique.
>> Exemple : plutôt que de dire à une personne “Quand tu arrives en retard”, dire plutôt “Quand je vois que tu arrives à 9h30 alors que nous avions rendez-vous à 9h…”.
2. Sentiment ou émotion que l’on ressent, en-dehors de tout mot incluant une interprétation ou un jugement caché vis-à-vis de l’autre.
>> Exemple : plutôt que de dire “… je me sens délaissé/incompris/négligé…”, dire plutôt “… je me sens agacé/embarrassé/peiné…”.
3. Besoin fondamental que l’on cherche à satisfaire.
>> Exemple : “… parce que j’ai besoin de coopération/respect…”.
4. Demande précise et concrète, formulée pour tenter de satisfaire le besoin exprimé.
>> Exemple : “… alors serais-tu d’accord pour me dire si tu as une solution en tête pour une prochaine fois ?”.
À chaque étape, en s’exprimant, penser à garder un ton bienveillant, empathique et respectueux.

3. Comment en savoir plus sur la CNV ?

Voici quelques-unes des nombreuses sources disponibles sur le sujet :
– Les écrits et vidéos de Marshall Rosenberg. Se référer par exemple à son livre Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) ainsi qu’à cette interview de Psychologies Magazine et cette vidéo de Marshall Rosenberg en français.
– Les contenus très riches proposés par Isa Padovani, formateur en CNV, notamment ceux présentés sur son site ainsi que dans ses vidéos. Je recommande notamment son Memento CNV téléchargeable gratuitement.
– Les livres de Thomas d’Ansembourg, formateur en CNV, notamment Cessez d’être gentil, soyez vrai et La paix ça s’apprend !, ainsi que les vidéos de ses nombreuses conférences, telles que par exemple celle-ci pour notamment “être avec les autres tout en restant soi-même”.
– Le livre La communication non violente, c’est malin de Geneviève Bouchez Wilson et Pascale Molho, qui présente la CNV de manière simple et synthétique.
– La BD d’Art-mella spéciale CNV conçue en collaboration avec Isa Padovani, Émotions, enquête et mode d’emploi – Tome 2 – A la source des émotions : les besoins.
Et pour aller plus loin, si besoin par exemple d’une aide personnalisée pour mieux communiquer avec votre entourage ou pour identifier plus précisément vos propres besoins, n’hésitez pas bien entendu à me consulter en individuel ou à me contacter pour une animation d’atelier autour de différents outils de communication.

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Micro-sieste

Micro-sieste : 5 conseils pour en profiter

Elle compte de plus en plus d’adeptes, notamment en entreprise. Et vous, pratiquez-vous la micro-sieste ? Que vous soyez néophyte ou habitué, voici quelques clés pour en savourer tous les bienfaits.

Micro-sieste

Commençons par préciser ce qu’on entend par “micro-sieste” ou “sieste flash” : un court temps de repos (5 à 20 mn en moyenne, généralement en début d’après-midi) pour bien recharger ses batteries sans pour autant entrer dans un sommeil profond. D’où son appellation en anglais de “power nap”. Une pratique dont les vertus sont de plus en plus documentées, d’Harvard à la NASA. Parmi ses bienfaits : amélioration de la concentration, augmentation de la créativité, renforcement du système immunitaire, baisse du niveau de stress… autant de raisons de s’y adonner régulièrement, chez soi ou au travail si possible !

1. Se rendre complètement disponible à la situation

> Pour profiter au mieux de ce moment, commencez par vous y consacrer totalement. À noter : si certains dorment “véritablement” pendant la micro-sieste, d’autres vivent plutôt ce temps comme une pause ou un “mode veille”, tel un ordinateur. Ce qui est très bien dans les 2 cas. Quoiqu’il en soit pour vous, restez entièrement disponible à cet instant et mettez tout le reste de côté (pensées, soucis du moment… il sera toujours temps de les retrouver plus tard !). Comme un sport, plus vous vous y entraînerez, plus votre corps vivra aisément la micro-sieste.
> Dans la mesure du possible, choisissez un lieu qui s’y prête, calme, isolé, avec une lumière tamisée, où idéalement vous pouvez vous allonger. Il est tout à fait possible néanmoins de faire la sieste assis (voire debout pour certaines personnes) dans un lieu éclairé, tant qu’il y règne une relative tranquillité.
> Muni d’un téléphone sur mode avion, programmez votre réveil. Si besoin, votre smartphone pourra également vous servir de bloc-notes, pour inscrire d’éventuelles pensées parasites en cours de route et ainsi mieux vous recentrer ensuite sur votre petit temps de repos.

2. S’aider de sa respiration

> Pour entrer en sieste, bien sûr, vous allez fermer yeux. Et après ? Vous allez faire quelque chose de très simple : laisser votre respiration devenir abdominale. Pourquoi ? Afin de mieux mettre votre corps “en condition”, car la respiration ventrale favorise la relaxation.
> Pour aller plus loin, ralentissez le rythme de votre souffle. Vous allez ainsi encore plus vous détendre et vous rapprocher de l’endormissement. Pratiquez par exemple la “respiration 4-7-8”, prônée par le Dr Andrew Weil : inspirez par le nez sur 4 temps, bloquez l’air sur 7, puis expirez par la bouche sur 8. Répétez cet exercice 3 fois… et profitez de ses effets apaisants. A réutiliser le soir au moment du coucher si besoin. 😉

3. Se détendre avec ses muscles

Un autre outil à la fois simple et magique peut lui aussi vous relaxer et ainsi vous permettre de glisser encore plus agréablement vers l’état de (micro) sommeil. Il s’agit de la contraction-décontraction des muscles. Prêt ? Alors pendant quelques instants, tendez complètement, autant que possible, tous les muscles de votre corps, de la tête aux pieds, tout en localisant les éventuelles zones stressées qui y subsistent. Dans un second temps, relâchez totalement vos muscles, et permettez à tout votre corps de se laisser encore un peu plus aller…

4. Faire appel à son imagination

Envie d’un supplément de détente ? Alors visualisez votre lieu de sieste idéal : réel ou imaginaire, cet endroit peut tout aussi bien être une belle chambre avec un lit douillet qu’une plage avec un hamac sur lequel vous pouvez vous imaginer dormir… ou toute autre chose encore qui vous fait du bien pour votre expérience de micro-sieste ! Prenez bien le temps de choisir votre le lieu, d’en vivre toutes les perceptions, d’en observer tous les aspects, et de ressentir ce qu’il permet d’apaiser en vous.

5. Bien préparer le retour

Zzz… Ca y est, le réveil sonne (au fait, aviez-vous bien sélectionné une sonnerie agréable ?). Gardez encore les yeux fermés pendant quelques instants pour un retour progressif et optimal vers l’état d’éveil. Les yeux fermés, donc, prenez 2-3 inspirations tonifiantes. Vous pouvez aussi si vous le souhaitez bailler, vous étirer, voire également tapoter doucement votre corps… avant de bien rouvrir les yeux, prêt à vivre la suite de votre journée, rechargé positivement par votre micro-sieste. En bonus, si vous le pouvez, octroyez-vous ensuite 5 mn de marche à l’extérieur, pour une double dose de vitalité.

>> Rien ne vaut la pratique. Alors pour en savoir plus sur la micro-sieste et pour en vivre tous les bienfaits “en vrai” plus en détails, selon vos besoins et votre situation, n’hésitez pas bien sûr à me consulter en séance individuelle ou à me solliciter pour une animation d’atelier (en présentiel ou en visio) sur le sujet.

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EFT technique de base

EFT : la technique de base

Découvrez ci-dessous le protocole de base de l’EFT (“Emotional Freedom Techniques”, autrement dit “Techniques de Libération Émotionnelle”), méthode de tapotement de points d’acupuncture pour se libérer d’émotions.

EFT technique de base

À noter avant de commencer
– Cette séquence peut se pratiquer seul ou accompagné. Il est souvent recommandé lorsqu’on la découvre de s’initier en premier lieu avec un praticien EFT certifié. Vous pouvez également suivre les conseils d’un manuel ou d’une vidéo d’apprentissage de la méthode. Je vous recommande par exemple les livres et vidéos de Jean-Michel Gurret pour des exemples concrets d’application ou mes propres vidéos ainsi que mon livre « L’EFT« .
– Considérez cet article comme un mémo synthétisant les points forts de la technique ; ne sont présentées ici que quelques instructions de base.
Certaines émotions (celles notamment liées à un trauma lourd) sont à travailler uniquement en étant accompagné d’un professionnel afin d’être mieux gérées.
– Buvez un peu d’eau avant de pratiquer si vous n’êtes pas suffisamment hydraté.
Tapotez les points montrés sur l’image ou la vidéo ci-dessous indifféremment à droite ou à gauche. En d’autres termes, vous pouvez tapoter soit simultanément les côtés droit et gauche correspondant aux points (c’est-à-dire par exemple le coin de l’oeil à droite et à gauche), soit juste à droite, soit juste à gauche, le résultat sera le même.
Vous pouvez travailler en EFT soit en « direct » (= en travaillant en « live » une émotion qui vous perturbe dans l’instant) soit en « différé » (= en vous reconnectant après coup à un souvenir douloureux, à une émotion qui vous a posé problème à un moment donné, ou en vous connectant en amont à un événement que vous anticipez négativement afin de mieux vous y préparer, etc).

La séquence de base d’EFT

1- Ciblage

Pensez au problème, à l’émotion que vous souhaitez apaiser, “nettoyer”. Décrivez précisément ce que vous ressentez : émotion, sensations physiques associées, pensées négatives, images en lien… Puis évaluez l’intensité de votre ressenti émotionnel sur une échelle de 0 à 10, 10 étant l’intensité maximum.

2- Phrase de préparation

Répétez 3 fois, à voix haute ou dans votre tête, la phrase de préparation ci-dessous, tout en tapotant votre Point karaté (voir [1] sur l’image ci-dessous), c’est-à-dire le tranchant de l’une de vos mains et en restant concentré sur votre problème :
« Même si j’ai [ce problème/cette émotion/ces ressentis, etc (vous pouvez les nommer spécifiquement)] je m’accepte tel que je suis »

3- Ronde de tapotements

Préparez-vous ensuite à procéder au “tapping” des autres points de la ronde EFT. À chaque nouveau point que vous allez venir stimuler, pensez à répéter à voix haute ou dans votre tête certains éléments liés au problème (émotion, sensations, pensées et/ou images associées), l’idée étant de rester un maximum focalisé dessus. Tapotez sur chaque point de manière relativement douce et rapide, 5 à 10 fois pour chacun environ (sans pour autant compter, ceci étant juste un indicateur).
Tapotez ainsi successivement sur les points suivants, comme indiqué sur l’image (sous la vidéo) : [2] Sommeil de la tête, [3] Début du Sourcil, [4] Coin de l’oeil, [5] Sous l’oeil, [6] Sous le nez, [7] Creux du menton, [8] Sous la clavicule, [9] Sous le sein, [10] Sous le bras, [11] Coin du pouce, [12] Coin de l’index, [13] Coin du majeur, [14] Coin de l’auriculaire, [15] Point karaté, [16] Point de gamme.
À la fin de la série de tapotements, faites une petite pause et réévaluez l’intensité de votre ressenti, toujours sur une échelle de 0 à 10. Souvent, en fin de ronde, l’intensité a baissé voire dans certains cas complètement disparu. Si besoin, refaites une ou plusieurs séquences de stimulation.

Les points d'acupuncture stimulés en EFT

Les points d’acupuncture stimulés en EFT

Si vous souhaitez aller plus loin, notez que de nombreux livres, sites web et vidéos consacrés à l’EFT sont disponibles. L’EFT est également mentionné dans mon livre Etendez votre zone de confort ainsi que dans mon livre L’EFT.

Variante possible : la technique de l’épaule

Si vous êtes pressé ou si vous avez besoin d’être plus discret, vous pouvez opter pour une alternative très simple : la technique de l’épaule. Il vous suffit dans ce cas de procéder au ciblage du problème (émotion, sensations associées, etc) puis de masser le creux près de votre épaule (gauche ou droite), c’est-à-dire la partie molle et un peu sensible entre les muscles de l’épaule et les muscles des pectoraux en disant à voix haute ou dans votre tête : « Même si j’ai [ce problème/cette émotion/ces ressentis, etc] je m’accepte tel que je suis, je me pardonne et je pardonne tout ce qui a pu contribuer à tout ça. » À répéter autant de fois que nécessaire pour vous apaiser à l’aide de la stimulation de ce point sur l’épaule. Notez simplement que, en cas de cancer, mieux vaut remplacer le massage dans le creux de l’épaule par un tapotement du point karaté. Vidéo de pratique guidée ci-dessous :

Bonne pratique à tous.

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Routine énergétique

La routine énergétique de Donna Eden en 8 étapes

Pratique quelque peu surprenante, la routine énergétique étonne d’autant plus par les bienfaits qu’elle peut procurer : bien-être, dynamisme, renforcement du système immunitaire, etc. Créée par la célèbre thérapeute Donna Eden, cette séquence de mini-exercices peut s’effectuer en seulement 5 mn, par exemple chaque matin au réveil. Il en existe plusieurs variantes ; vous trouverez ici un mémo des points forts à retenir de cette version-ci (en anglais). Prêt ? Alors placez-vous debout avant de commencer.

Vous pouvez réaliser les différentes techniques proposées en vous référant soit au mémo écrit qui va suivre, soit à la vidéo de pratique guidée ci-dessous :

1. Les “4 coups”, pour stimuler positivement le corps

Tapotez successivement pendant quelques instants (un peu comme en EFT) les 4 endroits suivants de votre corps : vos pommettes, sous vos clavicules, votre sternum et sous votre poitrine.

2. Le “crocheté-croisé”, pour clarifier l’esprit

Faites glisser votre main droite depuis votre épaule gauche jusqu’à votre hanche droite, puis vice-versa avec votre autre main en partant de l’épaule droite.

3. La “marche croisée”, pour se rééquilibrer de l’intérieur

Pratiquez une sorte de marche exagérée sur place, en levant simultanément votre jambe gauche et votre main droite et en posant cette main sur votre genou gauche. Puis faites l’inverse avec la main gauche en la posant sur le genou droit, puis refaites quelques autres mouvements croisés similaires pendant quelques instants.

4. La “posture de Wayne Cook”, pour se centrer

– Placez votre pied droit par-dessus votre pied gauche et votre main gauche par-dessus votre poignet droit, puis croisez vos doigts, enroulez vos mains jointes et placez-les au milieu de votre poitrine. Fermez les yeux et respirez profondément en restant bien ancré au sol.
– Après avoir tout “décroisé”, joignez le bout de chacun de vos doigts, et placez le bout de vos pouces collés entre vos sourcils. Fermez de nouveau les yeux en respirant profondément quelques instants.

5. La “traction de la couronne”, pour dégager l’esprit et se calmer

Procédez à une sorte de mini-automassage de votre tête en plaçant le bout de vos doigts au milieu de votre front puis en les laissant glisser jusqu’à vos tempes. Puis faites de même avec vos doigts en les positionnant cette fois en haut de votre tête, au milieu du crâne, et en les laissant glisser jusqu’aux oreilles. Massez ensuite de manière similaire le reste de votre tête en descendant jusqu’à la nuque.

6. La “connexion ciel- terre”, pour fluidifier la circulation dans le corps

– Posez vos mains sur vos cuisses, puis joignez-les devant vous au niveau de votre poitrine. Levez ensuite un bras en l’air, vers le ciel (main perpendiculaire au bras), et descendez l’autre le long du corps, vers la terre (main également perpendiculaire au bras). Après quelques instants, ramenez vos mains jointes devant votre poitrine puis levez l’autre bras vers le ciel et descendez l’autre bras vers la terre.
– Placez de nouveau vos mains sur vos cuisses, descendez le buste, laissez tranquillement tomber vos bras puis formez des 8 dans l’air avec vos mains dans un mouvement allant de bas en haut. Une fois des 8 formés jusqu’au niveau de votre tête, redescendez vos bras le long du corps.

7. La “fermeture éclair”, pour se protéger

Faites comme si vous remontiez une fermeture éclair virtuelle devant vous. Placez une main devant votre zone pelvienne et remontez-la jusqu’à votre bouche et faites comme si vous verrouilliez votre fermeture éclair à ce niveau-là.

8. L’“agrafe”, pour se renforcer

Placez un index dans votre nombril et l’autre entre vos sourcils, exercez une légère pression sur ces 2 doigts tout en respirant profondément. … puis reprenez une activité normale. 😉

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Hypnose sophrologie differences

Hypnose et sophrologie : les différences

C’est une question qui revient régulièrement : comment distinguer l’hypnose de la sophrologie ? Voici quelques éléments de réponse basés sur ma vision personnelle de ces techniques. En l’occurrence la sophrologie d’inspiration caycédienne (celle d’origine) et l’hypnose Ericksonienne (hypnose thérapeutique, donc différente de l’hypnose de spectacle).

Hypnose sophrologie differences

Des points communs entre hypnose et sophrologie

Pas étonnant qu’il y ait confusion : l’hypnose est justement l’une des sources d’inspiration de la sophrologie !
> Globalement, la sophrologie est un mélange de pratiques corps-esprit telles que l’hypnose, donc, mais aussi le yoga, la relaxation ou encore le zen.
> Quant à l’hypnose, il en existe différentes formes. Certains d’entre vous ont peut-être en tête de vieux clichés d’hypnose dirigiste du type “Dormez, je le veux”… qui sont pour ainsi dire à l’opposé de l’hypnose thérapeutique pratiquée de nos jours ! L’hypnose moderne (Ericksonienne notamment) est en fait une approche très humaine et permissive visant à reprendre le pouvoir sur soi-même.
> Sophrologie et hypnose sont toutes deux des approches “douces” corps-esprit orientées mieux-être. Concrètement, dans les deux cas, les personnes sont accompagnées par la voix d’un thérapeute. Cette voix les guide, mais ce sont toujours eux qui restent maîtres de la situation et de ce qu’ils vivent.
Dans aucun de ces deux cas il ne s’agit de médecine ni de psychologie, mais sophrologie et hypnose peuvent tout à fait agir en complément de ces pratiques.

Quelques différences “techniques”

Le distinguo est parfois subtil, parfois nettement plus marqué. Exemples :
> Avec l’hypnose, on travaille avant tout avec cette riche part de nous-même souvent appelée l’inconscient. En sophrologie, on focalise sur la conscience. Pour schématiser très grossièrement ces différences, on pourrait dire que dans une certaine mesure l’hypnose propose un travail introspectif en profondeur (sur les structures de fond d’un problème), tandis que la sophrologie offre avant tout une approche en pleine conscience, dans la pleine présence.
> La sophrologie est une méthode très protocolaire (tout en restant totalement adaptable à chaque individu). L’hypnose est quant à elle beaucoup plus modulable et créative.
> L’hypnose mélange suggestions directes et indirectes, tandis qu’en sophrologie toutes les suggestions sont directes.
> Le travail est généralement plus centré sur le corps et sur des exercices de respiration en sophrologie. On utilise aussi des techniques de visualisation ; celles-ci vont souvent bien plus loin avec l’hypnose.

Des applications et effets différents selon les cas

Si de nombreuses problématiques peuvent être accompagnées avec la sophrologie, les champs d’application de l’hypnose sont plus vastes, et l’hypnose agit plus en profondeur. Tel est en tous cas mon credo. Concrètement, des problèmes de stress, d’anxiété, de dépression, de confiance en soi ou de sommeil par exemple peuvent être travaillés aussi bien en sophrologie qu’en hypnose. Mais l’hypnose peut selon moi aller plus loin car on y explore de plus près les causes derrière un symptôme. Aussi, certaines problématiques telles que les dépendances ou encore les phobies ou les traumas me semblent beaucoup plus adaptées à un travail avec les outils d’accompagnement de l’hypnose (en parallèle d’un accompagnement médical ou psychologique si besoin).

Alors, comment faire votre choix ?

Pratiquant pour ma part ces deux techniques, je les trouve complémentaires, avec chacune leurs atouts. L’hypnose parle plus à certains, tandis que la sophrologie convient mieux à d’autres, et c’est très bien justement que chacun puisse choisir ce qu’il préfère. Donc faites simplement confiance à ce qui vous parle le plus.
Personnellement, je m’applique en tout cas à accompagner chacun via un coaching personnalisé en combinant des outils issus de différentes méthodes psycho-corporelles dont celles-ci.

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